Le comportement passif-agressif se définit par une résistance aux demandes tant professionnelles que sociales et ce, par des manœuvres d’évitement, de procrastination, d’insubordination, d’inefficacité et d’oubli intentionnel. Il est à l’origine de nombreux problèmes relationnels (« Il dit qu’il prend le dossier mais ne le gère pas » ; « Il a toujours une bonne raison pour ne pas faire ce que je lui ai demandé… ») et peut vous faire perdre votre sang-froid ou vous épuiser. Il est important de comprendre que le comportement passif-agressif est « un refus de la soumission à l’autre et paradoxalement, une peur de l’autonomie » selon Antoine-Félix Bérubé, psychiatre.
Pour ces individus, la soumission apparaît révoltante et inacceptable, leur défense est donc de se mettre en résistance : remettre toujours à plus tard une tâche, se placer dans une posture de victime. Tout comme l’autonomie, son opposé, est source d’anxiété et c’est l’impasse : ni se soumettre, ni s’émanciper d’où la résistance comme voie de contournement. Alors quoi faire face à un passif-agressif ? La base est de réussir à établir un rapport de confiance et de partenariat, en posant les termes d’une collaboration efficace :
– Faire le point sur ce qui a été accompli et non accompli pour comprendre ce qui bloque : un problème en particulier ? Une surcharge de travail ? Un manque de reconnaissance ?
– Responsabiliser la personne en la confrontant, de façon calme et constructive, à ses contradictions, sans perdre son sang-froid, sans répondre à cette possible agressivité.
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