Le silence, dans toutes ses formes, est une denrée rare dans nos sociétés modernes. Pris dans le tourbillon de nos activités, nous sentons constamment le besoin de nous occuper en permanence pour échapper au risque d’être en manque, face à nous-mêmes et à nos émotions et au vide potentiel de notre existence. Faire silence, c’est renouer avec soi, apprivoiser nos émotions et accéder à une forme d’apaisement intérieur. Comment s’y prendre ?
– Avec les yeux : lutter contre la pollution visuelle et recentrer son regard pour se concentrer sur une seule chose à la fois et vraiment la regarder.
– Avec le corps : ressentir, avoir conscience de nos gestes, prendre le temps de respirer, de toucher et de sentir.
– Avec l’esprit : cesser de lutter contre notre petite voix intérieure pas toujours bienveillante, accepter qu’elle soit là en actant nos ruminations et en les laissant vivre et partir.
La recherche du silence commence par l’identification des moments propices au cours de la journée : prendre le temps d’une pause pour respirer profondément, se vider l’esprit en allant du bureau au métro, etc, puis pouvoir faire une cure de silence chez soi ou dans un lieu approprié. L’essentiel est de prendre du plaisir à faire ce que l’on fait : ni obligation, ni perfection, ni austérité.
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