Nous avons tous des biais cognitifs qui brouillent notre perception et nos décisions, parfois gênant notamment pour les managers (mais pas que !). En voici trois :
- Le biais d’excès de confiance en soi, nous entraînant à surestimer notre capacité, nos chances de réussite et à limiter notre acceptation des retours négatifs.
- Le biais de stéréotype, nous poussant à nous entourer de personnes nous ressemblant pour être en confiance et se méfiant/rejetant les personnes différentes.
- Le biais de dissonance, se traduisant par la priorité donnée à nos croyances/certitudes au détriment de la réalité des faits. Et pour éviter un conflit interne, nous avons tendance à distordre la réalité pour la faire coller à nos croyances.
Pourquoi se laisser abuser par ces biais cognitifs ? Nous avons deux systèmes de pensée selon Daniel Kahneman, psychologue et prix Nobel d’économie : le système 1 (une pensée rapide, intuitive, émotionnelle) et le système 2 (une pensée plus lente, logique, réfléchie). Nous utilisons prioritairement le système 1 qui peut se laisser berner par les biais alors que le système 2 permet un raisonnement plus logique et rationnel, capable de se distancier des biais. Quoi faire pour les mettre à distance ?
- Des temps de régénération mentale et corporelle pour gagner en clarté mentale, mobiliser notre pensée lente et réflexive, s’ouvrir à de nouvelles perspectives, laisser notre esprit vagabonder et se concentrer sur notre respiration.
- L’utilisation de la pensée divergente face à l’infobésité : passer du pouvoir à détenir l’information au pouvoir de trier les informations utiles pour se nourrir de la diversité des points du vue en dehors des avis habituels.
- L’utilisation de la présence attentive : gagner en qualité d’attention pour mieux observer, mieux accepter les changement, dissiper les malentendus dans nos interactions sociales et réguler nos réactions et nos émotions face aux événements négatifs.
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