Consoler après un échec, nous avons tous été dans cette situation à un moment donné (de subir un échec ou de consoler). Aujourd’hui, c’est le cas de l’équipe de France de foot. Alors que faire ? Quelles sont les bonnes attitudes envers la personne qui traverse cet échec ?
Digérer l’échec
Il s’agit de choisir le bon timing. Les premiers instants, les premières heures sont un choc, nous sommes sonnés, avec des ressentis multiples. Les émotions liées à l’échec empêchent de nuancer, on a envie de pleurer, de crier ou de rentrer dans sa coquille. Nous avons besoin de digérer et souvent seuls. On se sent dévalorisé et on peut craindre le jugement des autres. Nous avons donc besoin d’espace pour faire face et du coup, nous pouvons rejeter, parfois avec une forme de violence, celles et ceux qui tentent de nous réconforter.
Eviter les démonstrations en public
Toute personne qui a subi un échec s’en sent responsable et se sent toujours très seule. Il est important de respecter cette solitude. Aussi, il faut éviter des démonstrations de réconfort en public, mettant en lumière la personne, alors qu’elle a besoin de discrétion. Le réconfort se veut intime, le soutien sans grande déclaration.
Être à l’écoute sans conseils
Nous pouvons donc avoir des comportements bizarres sous le coup de l’échec et de la déception. Il s’agit alors d’être à l’écoute de la personne : accepter son silence ou ses « C’est pas grave », bien qu’intérieurement, elle pense tout le contraire. Il est important d’éviter tout de suite de donner des conseils ou de ramener la situation vers sa propre expérience. « Moi aussi, j’ai vécu un échec, tu verras avec le temps, on s’en remet » ou « Tu as fait de ton mieux, je suis fier de toi ».
L’échec, c’est un moment de chaos, une grande remise en question. Rien n’est audible à ce moment-là, rien n’a de sens. De la présence, des gestes d’affection (selon notre proximité avec la personne), de l’empathie pour accueillir son chagrin, de la discrétion dans le soutien et le réconfort, voilà des attitudes acceptables pour la personne en proie avec l’échec.
Photo de Joseph Pérez sur Unsplash
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Remarque : j’ai écrit cet article à partir d’un article du HuffPost (en lien ici). J‘ai retravaillé en partie son contenu et enlevé toutes les références politiques, afin de garder ma neutralité et n’étant pas en mesure de vérifier la réalité des comportements décrits).