Etre empathique, c’est percevoir ce que l’autre ressent dans une situation donnée. L’empathie est une aptitude nécessaire aux interactions sociales et à la coopération. Concept omniprésent depuis une dizaine d’années, un lien tend à se faire vers d’autres qualités comme l’altruisme (disposition à s’intéresser et à se dévouer à autrui), la compassion (disposition à plaindre autrui et à partager ses souffrances) et pourrait favoriser la réduction des inégalités sociales, de l’individualisme et de la violence. Est-ce vraiment la réalité ?
Parlons d’abord d’empathie. L’empathie est donc la capacité à percevoir et à ressentir ce que l’autre ressent. On parle alors d’empathie cognitive (comprendre les pensées et les intentions d’autrui) et d’empathie émotionnelle/affective (ressentir les états affectifs d’autrui), entraînant une écoute de ce qui se passe et possiblement d’aider la personne. Mais faire preuve d’empathie n’entraîne pas systématiquement un soutien : un individu peut éprouver le même état affectif qu’un autre tout en conservant une certaine distance entre lui et autrui.
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