Prenons 5 minutes (de lecture) pour analyse ce que nous venons de vivre et vivons encore. Un précieux éclairage pour prendre du recul !
– Des biais cognitifs perturbant notre perception :
L’ultracrépidarianisme (l’ultra quoi ? J) : c’est quand nous parlons au-delà de ce que nous savons.
L’ipsédixitisme : c’est l’effet gourou, nous croyons l’expert sans exercer notre esprit critique.
L’effet Dunning-Kruger : c’est l’incapacité à reconnaître objectivement notre incompétence.
Face à cela, il est facile de devenir arrogant en pensant savoir. D’où la nécessité de gagner en compétence pour perdre en arrogance.
– Le besoin d’humilité et de confiance :
Dans ces moments d’incertitude, nous avons besoin de personnes qui disent qu’elles savent et qu’elles ne savent pas. « Nous savons » réunissant une communauté sur des résultats avérés et « nous nous demandons » indiquant des connaissances incomplètes et des questions sans réponses au moment où l’on se parle. Nous avons beaucoup entendu des personnes parlant de tous types de médicaments inefficaces et peu vu les personnes travaillant sur les vaccins.
– Le besoin de pédagogie et de prise de recul :
Donner la parole aux personnes modérées pour avoir un débat de qualité. Comme le rappelle l’article : « débattre date du XIIe siècle et désigne ce qu’il faut faire pour ne pas avoir à se battre ». Privilégier la pédagogie pour éviter les débats inutiles et expliquer le pourquoi du comment : « il n’y a pas à débattre pour savoir si la terre est ronde mais à faire de la pédagogie, expliquer comment on a su qu’elle n’était pas plate ».
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