Travailler toujours plus vite, toujours plus… Les yeux un peu dans le vide, ce dirigeant que j’accompagne en a ras-le-bol.
Du plaisir ?
Notre système économique encourage cette course à la productivité. Faire toujours plus, plus vite, avec une forme de tyrannie de l’urgence. Nous avons tous le sentiment d’être débordé, de devoir souvent se presser, de manquer de temps. Et, d’être dépassé par le nombre de choses à faire. Pour certains, c’est une source de plaisir dopée par l’adrénaline de l’urgence.
Mais, pour le dirigeant avec qui je suis en séance de coaching, le plaisir est bien loin. En effet, il jongle de dossiers en dossiers, il s’essouffle, il mange mal, il est écrasé par le manque de temps.
Travailler toujours plus
Je lui demande pourquoi travailler autant. Car, le plus dingue, c’est qu’il a la main pour ralentir. Le temps gagné avec l’IA et d’autres outils lui permettent de moins travailler. Mais ce temps est aussitôt réinvesti sur de nouveaux projets à lancer.
Je lui demande à nouveau pourquoi ? Puisqu’il en a ras-le-bol, pourquoi en rajouter ? Un long silence…
Par peur de paraître paresseux.
L’utilité du coaching
Ainsi, coacher un dirigeant, c’est aussi l’aider à sortir de cette spirale.
- À reconfigurer son rapport au temps.
- Pour choisir ce qui mérite vraiment son énergie.
- Retrouver du plaisir dans un monde compressé.
- À penser, respirer, à reprendre la main sur ses priorités.
- Et surtout de distinguer le temps libéré de la paresse.
Travailler toujours plus vite, toujours plus. C’est une boucle qui peut avoir une fin, en se faisant aider pour prendre du recul.