Le new normal décevant ? On parle de new normal avec ces nouvelles façons de travailler, et pas seulement le télétravail, depuis la crise Covid.
Un new normal mal vécu
Une étude montre (je vous renvoie à l’article de The Conversation avec le lien en bas) :
– que les répondants à la question « Le New Normal au travail, je le vis bien ? » disent à 18% qu’ils ne sont pas du tout d’accord, 45% peu d’accord, 36% assez d’accord et aucun tout à fait d’accord.
– que le déploiement brutal et quasi généralisé dû la crise Covid montre ses limites.
– et que le management est impacté dans 3 rôles : planification, coordination et contrôle de l’action.
Le management impacté
En termes de planification et de coordination, en plus des tâches classiques, il est désormais nécessaire de planifier les règles des lieux et d’espaces de travail, le nombre de jours en présentiel ou en distanciel et de coordonner les venues sur site et leurs valeurs ajoutées.
Ensuite, pour le contrôle, le new normal induit une manière de faire sans être là à côté, en vérifiant la réalisation de la mission avec les outils digitaux. Une forme de e-management qui nécessite des règles claires de fonctionnement et de les communiquer collectivement, au risque de voir le salarié agir comme il l’entend. Un bel équilibre à trouver à l’heure où l’individu aspire aujourd’hui à faire librement des choix de vie avec un mode de travail qui s’adapterait à ses besoins et à ses aspirations.
Ainsi, pour le salarié, le new normal au travail est à la fois source de satisfaction et de motivation, avec la possibilité de mieux articuler vie personnelle et vie professionnelle, d’être plus autonome vis-à-vis de son collectif de travail et plus efficace dans son travail.
Mais, cela signifie également de l’insatisfaction : microagressions ou tensions liées à un mauvais usage des technologies de l’information, sentiment d’injustice ou encore règles du travail vécues comme absurdes et inopérantes.
Aussi, faute d’une reconception concrète des règles de management, le new normal au travail s’avère donc plutôt décevant pour :
– Le salarié avec un ascenseur émotionnel : ennui, inquiétude, méfiance, accablement, colère…
– Le manager avec des difficultés pour mener son activité, communiquer, intégrer les nouveaux salariés.
– Et l’entreprise avec une chute de l’efficacité et de la performance, en raison des démissions, du désengagement, d’une perte de la sérendipité et de connaissances/expériences.
Lien vers l’article mère : c’est ici !
Photo by Benson Low on Unsplash