La « productivity shame » est rapidement un enfer quand on tombe dedans. Mais de quoi parle-ton ?
Qu’est-ce que la productivity shame ?
C’est notre tendance à nous fixer des objectifs ou des délais irréalistes. Avec évidemment, l’impossibilité de les atteindre et le sentiment de culpabilité de ne pas y être arrivé. Ce concept a été théorisé par Jocelyn K. Glei.
Pourquoi se fixer de tels objectifs et délais ?
Plusieurs raisons sont émises : une recherche de sens et de créativité dans le travail. De plus, une difficulté à estimer le temps nécessaire pour réaliser une tâche. Nous surestimons constamment notre capacité à faire et du coup, nous planifions trop de choses à réaliser dans un temps imparti. Se rajoutent à notre faible capacité à estimer le juste temps nécessaire pour faire, le fait de ne pas savoir toujours clairement ce que l’on doit produire. Entre les multiples réunions, la prise en compte de nombreux avis et les changements réguliers, il est facile de se perdre et de savoir précisément ce qu’il faut rendre. Enfin, l’explosion du travail à distance, où les personnes déclarent travailler plus longtemps et être disponibles en permanence et donc d’empiler les objectifs.
Comment lutter contre la productivity shame ?
Pour sortir de l’enfer de la productivity shame, voici quelques pistes, non exhaustives, à envisager :
– Faire preuve de réalisme en établissant votre to-do-list : quelques objectifs, un temps donné pour chacun.
– Prévoir un temps pour les imprévus.
– Identifier vos temps forts, ces moments où vous êtes très productifs.
– Vous féliciter de chaque objectif atteint, de ressentir cette satisfaction, cela diminuera le sentiment de culpabilité.
– Poser des limites et savoir dire non pour retrouver un rythme un peu plus serein.
– Discuter avec votre manager des priorités pour lister et clarifier les points majeurs à réaliser.
Attention donc à la productivity shame, source de nombreuses difficultés. A vous de prendre du recul pour éviter de tomber dedans (bon, c’est souvent plus facile à écrire qu’à faire !).
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